Maxime, 30 ans, 1,90 m, droitier, est titulaire d’un BEP « Bois et matériaux associés » et travaille depuis 12 ans au poste de ponçage. Chaque jour, de 8 h 30 à 12 h 30, et de 14 h à 17 h, il doit poncer entre 40 et 60 pièces (dimensions : 600 a 2 000 × 300 × 250 mm) et s’assurer de leur planéité. Il doit d’abord aller chercher les pièces de bois (2 à 30 kg chacune) préparées par son collègue, puis il les transporte seul ou à deux, sur 3 m, et les stocke sur une palette au sol. A proximité, il ponce, penché, visage près de la ponceuse, sur un établi dont la hauteur est de 0,85m, effectuant des mouvements rotatifs du poignet, coude et épaule avec une ponceuse portative électrique de 3 kg dont le niveau sonore est de 91 dB(A). Ses outils à main sont des cales de niveau et un mètre. Il évacue les pièces poncées manuellement vers le poste de montage situe à 4 m. Il réalise ce travail dans un atelier dont le niveau sonore est d’environ 93 dB(A), malgré la mise au minimum de la ventilation, au risque d’augmenter le niveau d’empoussièrement et les risques d’atteintes respiratoires. Maxime a parfois des bourdonnements d’oreilles. Ses derniers audiogrammes révèlent déjà un déficit auditif. Cependant, son travail lui plait et il est ravi d’être associé à l’amélioration de ses conditions de travail. Depuis trois mois, il ressent une douleur vive au niveau du coude et craint d’être atteint d’un TMS.